Société

Bas les masques !

L’analyse satellite de l’ONU, publiée le 19 août, montre l’étendue de la pollution pétrolière le 11 août, validant les conclusions des sociétés satellites du secteur privé qui ont utilisé l’analyse SAR.

Notre cher Preums est devenu une célébrité, bien malgré lui, au niveau international. Qui sait, il pourrait même prendre la place de Kim Kardashian, où à moins que cette place revienne à la Preums-dame. Elle, qui soit dite en passant, après sa sortie contre Axcel Chenney et l’express, s’est vite éclipsée hors du paysage médiatique, on ne sait où (Maradiva peut-être ?). 

Notre pays connaît une ascension fulgurante de notoriété dans les médias internationaux. Le Wakashio a fait du peuple mauricien, enfin, ceux qui ne sont pas des moutons, des gens admirables. Lepep admirab a montré sa force et cela vaut de l’or. Est-ce là le mauricianisme tant recherché ? Est-ce que nous chanterons toujours « nwar nwar nwar do mama get kouma fer nwar » (Jacques Cantin) quand nous allons songer à l’avenir de notre pays ?

La chanson de Blakkayo, « Kontrole », est sortie en avant-première dans l’émission Menteur Menteur. Un beau pied de nez. « Nou pe less nou kontrole par enn bann foste. Sistem la bizin sanze – ankor komie tan nou pou pietine », chante-t-il. Y’a matière à réflexion. Alors que les opinions coulent à flots sur les réseaux sociaux concernant la gestion du naufrage du Wakashio, nous voyons notre liberté se restreindre de plus en plus. Les vrais journalistes sont, eux, muselés. « Pli an pli mo santi lavenir ape sonbre, sosyete dan dife, nou tizil ape derive », des paroles qui font écho et résonnent dans nos pensées. Allons-nous vers un deuxième naufrage et une marée noire sociétale ? 

L’étendue de la marée noire

Malheureusement, le Wakashio nous prouve encore une fois que « lemond inn vinn enn simitier. Later nepli enn sanktyer. Ferm lizie ou tann zis maler » (Sanctuaire, The Prophecy). On pourrait dire que nos prophètes modernes décrivent notre réalité ainsi que notre futur, mais ces paroles, on les avait déjà entendues. On connaît les OSB et leurs messages engagé lors des années 2000. Non ! il n’y avait pas que Marizann. « Ki fer tou bizin pass par twa ? To pe met lalwa kan to enn orlalwa », chantent les bad boys de Plaisance sur « Ki si sa sa ? ». Les récents scandales et les actions gouvernementales nous prouvent que « bann-la pe nana to kass » mauricien. 

Nous les élisons pour nous représenter et nous servir, ne nous laissons pas berner par leurs fausses promesses. Tiens, cela ressemble à une chanson, « Promi zire » de Solda Kenz et Blakkayo en featuring. Preums « tonn azir dan enn fason etranz » et nous, le peuple, sommes en attente d’excuses ! C’est sûr que nous nous attendons à des actions concrètes, mais on sait ce qu’il va répondre aux reproches : « Kot monn fote ? ». Kaya le chantait : « pa kont lor nou la politik li konplik nou destin. Ena tro bokou rize, tro bokou konplisite ». Ces paroles lui donnent toujours raison aujourd’hui.

« Sa nou zoli lamer, kontaminn nou lanouritir », chante Désiré François et ces paroles nous les vivons aujourd’hui parce que notre gouvernement n’a pas su prendre les devants quand il le fallait. Oui ! Ils sont coupables. Petit conseil, messieurs les employés du peuple : « Pa badine napli letan pou badine parski zafer la pe vinn serye »(Désiré François et Ram Joganah). Vous qui vous vous asseyez au Parlement, vous êtes les employés du peuple et non pas des rois, ne soyez pas des « lespri malin (ki) pe rod depass seki pli rize ! » (Laglwar, The Prophecy). 

Les habitants de Mahebourg vous ont montrés leurs forces, à faire partir messieurs les ministres en quatrième vitesse. C’est ça un peuple uni et soudés ! Des vrais mauriciens qui ont fait prendre ses jambes à son cou au ‘soudeur’ qui exclamait « pa touss nou soudir » de façon provocante devant les mahebourgeois. Ce fervent admirateur du MSM semble faire partie d’une espèce en voie de disparition, les ‘roder bout’ sauf dans la circonscription (pra)20 avec le Nas Daily local. Bruneau Laurette ressemble à un sauveur brandissant le drapeau du patriotisme et faisant le procès au responsables des malheurs du peuple. Aujourd’hui, bon nombre de mauricien se retrouvent ainsi dans les paroles du Grup Latanier chantant : « Ase mo pe dir twa ase bat lakol ar mwa, to mansonz pe glise kuma dilo lor bred sonz ». Quand verra-t-on la vérité ? « Pou kifer ena pran parol Bondie, servi formalite fer lezot sanze parfwa rod tronp seki pe swiv laverite », mets en musique Désiré François. La faute à Dieu peut-être ? 

Pour certains de nos politiciens de la majorité parlementaire, la voie est déjà tracée vers les abysses politiques, ceux de l’opposition ne sont toutefois pas épargnés. Le Mari So Mama et son arrogance ne sauront plus tenir devant un peuple qui voudra des réponses, des bonnes bien sûr ! Pa get diri tir kari ! Koz Wakashio reponn Covid-19 ! La BBC a bien baisé notre Preums avec ses questionnements pointus ziska WiFi rann gaz (non aucune référence à PornHub). Le même WiFi que les membres d’équipage étaient venus chercher sur nos récifs…

Il est vrai que personne n’est parfait, mais il faudra un jour « rann kont ». « Komie secre ban ograde finn anseveli », nous chante notre prophète local. Nos artistes ont très souvent raison et peut-être que nous devrions prêter une oreille plus attentive à leurs paroles. « The truth will be revealed about them conspiracies », fait ressortir The Prophecy dans « Where We Belong ». Sommes-nous vraiment mauriciens appartenant à notre mama later Moris ?

Bonne écoute !